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Portrait du mois d'avril

À travers les « portraits du mois », la Communauté de Communes souhaite mettre en avant ceux qui font vivre le territoire. Rencontre aujourd’hui avec Jean-Marc, correspondant local de presse pour l’Alsace et les DNA.

Bonjour, pourriez-vous vous présenter en quelques mots et nous en dire plus sur votre parcours ?
Bonjour, je m’appelle Jean-Marc LALEVÉE, j’ai 67 ans et je suis né à Colmar. Je suis marié et j’ai 2 enfants. J’ai habité et étudié dans la plus belle vallée du monde, à Munster, dans une fratrie de 5 enfants. Au collège, je rêvais d’être journaliste. Je m’intéressais énormément au journalisme sportif. Pour ma conseillère d’orientation, journaliste n’était pas un métier. Elle voulait m’orienter vers un domaine qui ne m’intéressait pas : la comptabilité. J’ai donc arrêté les études, au grand regret de mes parents, pour entrer dans la vie active.

Début des années 70, j’ai intégré l’usine Hartmann dans la vallée de Munster où j’étais chargeur de bobines. Au bout de quelques années, j’étais tisserand. J’ai ensuite effectué 1 an de service militaire au 12ème régiment de cuirassiers à Mülheim. J’en garde beaucoup de souvenirs. En 1984, je quitte l’usine pour me présenter avec succès au concours d’entrée aux PTT (Postes, télégraphes et téléphones) en vue de devenir facteur. Ma première affection fut Mulhouse-Dornach, puis réussissant successivement deux autres concours, je fus nommé agent d’exploitation à Muntzenheim en 1987 et à partir de 1989, receveur rural, à la poste de Walbach (Vallée de Munster) d’abord, et Sundhoffen ensuite, de 1996 à 1999. Après deux années peu passionnantes passées à la direction du service commercial courrier, j’ai levé le camp en 2001 et par voie de détachement, j’ai intégré la préfecture du Haut-Rhin avec les fonctions d’adjoint au chef de bureau des finances des collectivités locales, poste que j’ai occupé jusqu’à ma retraite en 2016. Retraite, mais pas inaction, car sans transition, j’ai immédiatement pris mes fonctions de correspondant local de presse pour L’Alsace. Depuis trois ans, les deux quotidiens régionaux, L’Alsace et les DNA ont fusionné leurs moyens techniques et humains, si bien que désormais mes articles paraissent simultanément dans les deux organes de presse.

Pratiquez-vous un sport ?
Après le service militaire, j’ai pris beaucoup de poids. J’ai donc débuté la course à pied avec l’équipe des Manufactures Hartmann. Lorsque j’ai commencé, je trouvais cela très dur. En 1979, j’ai couru mon premier marathon des crètes. Je suis arrivé 160ème en 2h57. En 1980, j’ai terminé 7ème sur ce même marathon. C’était déjà très honorable pour un débutant. Je me suis impliqué dans cette discipline et ai remporté de nombreux titres ainsi que de nombreuses courses. Deux titres de champion d’Alsace en 1981 et 1983. Entre-temps, en 1982, je me suis marié avec la secrétaire du CSL Neuf-Brisach Athlétisme, un club au sein duquel j’ai couru pendant 10 ans. Des problèmes de santé m’ont contraint d’arrêter la course à pied. Le vélo a pris le relais et je me fixe l’objectif de parcourir 10 000 km chaque année.

Vous êtes également choriste, soliste, acteur (théâtre) et auteur : quand et comment est né cette passion pour le monde culturel ?
Ma passion pour le chant a débuté grâce à ma femme qui me répétait sans cesse que j’avais une belle voix. En 1993, j’ai rejoint la troupe de Christèle Barléon « À Travers Chant », chanson française contemporaine en mouvement. J’ai été élu Président au bout de 2 ans. Après 17 ans de présidence, j’ai quitté cette troupe avec le souvenir d’un concours de la chanson française remporté en 2002 aux arènes de Lutèce et de tournées triennales dans le Vaucluse.

Ma passion pour le théâtre m’est venue très tôt. Mes parents et mon frère étaient acteurs. J’ai rejoint mon frère dans les tribulations du TAC (Théâtre Alsacien Colmar). Je voulais associer ma passion pour le chant et le théâtre. J’ai donc fondé, en 2003, la troupe d’acteurs chantant « les Offenbachiades » avec Nicole Schwerer, que j’ai présidée pendant 10 ans. Aujourd’hui, je me produis sur scène à Bennwihr. Souvent premier rôle et je m’éclate !

En 2013, alors que la course à pied s’est arrêtée, le vélo m’a amené vers une autre direction : l’écriture. À force de pédaler à travers champs et bois, j’ai pris l’habitude de m’arrêter devant chaque croix que je voyais. De ces rencontres est né mon intérêt pour l’histoire et l’enquête. En effet, derrière de nombreuses croix se cache souvent ou parfois un crime, un mystère à résoudre. J’ai rassemblé mes révélations dans mon premier livre intitulé « Mes chemins des croix ». Quelques années après mon second ouvrage est sorti : « qu’on leur coupe la tête ».

Comment arrivez-vous à concilier toutes ces activités ?
Ce n’est qu’une question d’organisation. Lorsque l’on me dit « je n’ai pas le temps », je trouve qu’il s’agit d’un prétexte. Il est vrai que je ne manque pas d’énergie ! Comme je le dis souvent : « lorsque l’on aime on ne compte pas ». D’ailleurs, depuis l’ouverture du centre culturel transfrontalier Art’Rhena, je prends encore plus de plaisir dans mes missions de correspondant presse. La culture étant mon domaine de prédilection, j’aime couvrir tous les spectacles.

Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous donne la force et l’envie de continuer cette vie à 100 à l’heure ?
Je dirais les remerciements et la reconnaissance des gens avec lesquels je travaille. Grâce à mes missions de correspondant de presse, je rencontre des personnages fascinants, passionnants et passionnés. Pour vous citer un exemple, j’aime travailler avec Emmanuel FRITSCH à l’occasion de la couverture des Musicales du Rhin. C’est toujours un plaisir de collaborer avec des personnes aussi investies !

Quels sont vos projets à court, moyen voire à long terme ?
Un nouveau livre fera apparition cette année. J’ai également pour ambition de créer ma propre maison d’édition. Côté personnel, je souhaite refaire un saut en parachute !

Une citation pour finir ?

Plusieurs même : Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Quand on veut, on peut. Là ou il y a de la volonté il y a un chemin.